Histoire

Le premier maire du village fut Pierre Leguay. Il meurt en 1828 (Plaque sur l’école)

Etymologiquement, Epégard signifie pommeraie.

En 1739, l’abbé Persac fonde une école gratuite de filles.

Les habitants d’Épégard, nommés les Epégardais, sont répartis sur une superficie de 441 hectares.

Avant de s’appeler Epégard, la commune a eu plusieurs noms : Auppegardus en 1181 et Alpegard en 1199.

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« L’épée garde la cité » proclame un vitrail de l’église rénové en 1939, reflet de l’époque mais pas du caractère pacifique des Gardenois, et encore moins de l’origine du nom du village à la lisière nord du plateau.

Beaufour, célèbre notre ancienneté, du temps où la Bretagne celtique nous envoyait ses druides; nos ancêtres avaient préféré le Hêtre au Chêne : « bel Faou ».

Aillet nous renvoie aux Romains où un certain « Alius » y fonda son domaine. Puis arriva (vers l’an 900) un grand blond moustachu venu du Nord, Viking sans visa qui délimita son ‘enclos de pommiers’ : « Appel Guard ». Epégard est né, la Révolution unifia l’ensemble, sous Legay notre premier maire.

Notre histoire se souvient aussi de Guillaume d’Epégard, Père Abbé de l’Abbaye de la Croix Saint Leuffrot (1421) et de l’Abbe Persac (+1760). « Bienfaiteur des pauvres » souligne sa stèle.

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Peu de pommiers, subsistent dans « l’enclos » de 430 hectares perché à 146 mètres du niveau de la mer, et converti au blé, à la betterave et au lin.

En 220 foyers, la population légale en vigueur au 1er janvier 2014 est de 534 habitants (source INSEE), tous jeunes au moins d’esprit, mais pourrait nourrir deux fois plus grâce à sa « Ferme Charcutière », son four à pain rénové et l’ambitieux plan d’habitat (carte communale) pour les années à venir. Un club de foot FC Epégard-Le Neubourg, avec des terrains tout équipés regroupe les futurs talents de ce sport. Comité des fêtes, club de gym, société de tir, club des primevères animent tout au long de l’année la vie associative de la commune.

Un jour de détente, venez chez nous flâner tranquille ! Partez du hameau d’Aillet, des « champs du Bec », gagnez la « Porte des Champs », longez « la mare de Parfondette ». Mais attention, ne vous attardez pas trop à son charme, sa profondeur est telle, il court que s’y mire, s’y fond… C’est la 5ème de nos mares. Après « la mare du pré » bordée d’iris, celle de « la ville », mystérieuse, celle « au Prêtre », née d’une sécheresse dont un charitable curé voulut de ses deniers en protéger ses ouailles, et puis notre « Bonne mare », « réservée aux potages des ménages » par un arrêté municipal de 1878 et aujourd’hui dévolue aux concours de pêche à la truite, et à la méditation. Puis faites une halte à la chapelle de Creusemare, en réalité située sur le territoire de Saint-Nicolas-du-Bosc; plus d’eau pour guérir des fièvres, mais une prière à « Notre Dame de Pitié » vous méritera une indulgence du pape Léon X (Bulle de 1508). De cette hauteur au calme de la lisière des bois, Beaufour s’étire au loin. Vers la gauche, « Le Bourg » se montre par l’église du XIIIe siècle qui accroche le regard, majestueuse, au clocher raccourci par la foudre un triste matin de 1945. Toute proche, la belle et plus ancienne demeure du lieu (XVIIeme) tout en pans de bois, vous accueille : les chambres d’hôtes ont remplacé écurie à ânes, cellier et grenier à foins.

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Mais gagnez Beaufour par le « chêne brulé », « la couture » et « les coudriers » sur la route de « Fosse Marie ». Sa large avenue qui sinue verdoyante et fleurie vous séduira. De l’angle de la place publique, contemplez le château du Champ de Bataille en vue panoramique qui ferme la plaine.

En continuant, après la salle polyvalente, le terrain de foot, le bassin fleuri, un carrefour, et droit dans l’axe de la rue du même nom, à 1km, la Porte Nord dite de « nul s’y frotte » d’une prestigieuse demeure : le Champ de Bataille (commune de Sainte Opportune du Bosc et Le Neubourg).

Puis l’avenue s’échappe vers Vitot, un centre équestre et des marronniers centenaires autour d’un gîte d’étape et des chambres d’hôtes pour vous reposer avant de nous quitter !

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Le village est récompensée depuis 2011 pour ses efforts de fleurissement en obtenant le label 1ère fleur. Une récompense conservée chaque année.

Au 1er janvier 2016, la population de la commune est de 561 habitants.

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